Il est paru ! Jusque-là personne ne l’avait vu, on avait bien l’exemplaire prépresse. Un peu plus rosé que prévu, mais rien de fâcheux, ça lui fait le teint plus soyeux.
Dans le grand carton fuchsia, mes exemplaires à moi, ou plutôt à mon amoureux, c’est lui qui viendra vous le proposer, moi je ne m’occupe pas du côté commercial. Depuis qu’on m’a libéré du budget de la commune, je ne parle plus d’argent. J’ai tourné la page. C’est une femme d’argent, disait le maire en me présentant et ça le faisait rire. Il avait tort.
Mais mon livre, version numérique et version broché, est disponible sur…
Au casino on parle de la chance de celui qui joue pour la toute première fois. S’il y a le même jackpot pour le premier roman, je regrette alors d’en être à mon deuxième, une récidive en quelque sorte, je ne bénéficierai pas du coup de bol du débutant… De là à parler de malchance, non !
Il est paru, tout va bien, me reste à vous annoncer comment vous le procurer, surtout si vous ne croisez pas mon homme. Je ne vous dirai pas où il devait être disponible, ce serait une perte de temps et aussi remuer le couteau dans la plaie. En un clic, deux maxi, il devait être disponible… partout !
Ça c’était normalement, en principe, en théorie, pour tous les autres auteurs… Dans le cas de mon livre, allez savoir pourquoi, c’est un peu plus compliqué que cela devait être, mais ça devrait s’arranger, me rassure mon éditrice sans toutefois avancer de date.
Comme je vous l’ai dit avant, je l’aime beaucoup et le maire vous le confirmera : je ne suis pas une femme d’argent. Donc je ne dis rien et je continue à bien l’aimer. Mon éditrice, pas le maire. Est-il utile de préciser que je plaisante : il ne me lit pas.
Je vais donc vous aider à vous procurer mon livre et vous mener à la meilleure solution pour vous. Laissez-vous guider, voyez cela comme un jeu de piste de notre enfance. Un organigramme serait l’idéal, mais à l’ordi je ne suis capable que du basic.
Ainsi donc vous êtes de ceux qui n’achètent pas les yeux fermés et vous voulez le feuilleter avant de vous décider ! Allez alors sur le site de Publishroom. Je vous mets le lien direct, car si votre navigateur n’est pas celui qu’il faut, vous taperez « La vie en face… ne vous déplaise », même en écrivant le nom de l’auteure, vous arriverez à « page introuvable ». Je sais, c’est moche ! C’est là que le commun des mortels abandonne. Mais vous non, vous êtes très curieux de savoir ce que j’ai bien pu mettre dans une récidive vingt ans après. Alors il vous faudra retaper en toutes lettres « La vie en face… » jusqu’au bout. Oui, vous avez raison, les trois petits points, j’y tenais beaucoup, c’était une bêtise, ils ont fait suer tout le monde et même moi à la fin. Ensuite vous y êtes et vous pouvez feuilleter. Beaucoup trop à mon avis, un cinquième du bouquin, si ça vous plaît, vous hésiterez à acheter, de crainte qu’il s’agisse là des meilleurs moments et que tout le reste payant soit décevant, mais je ne suis pas éditrice. Alors je fais confiance. Faites comme moi. Feuilletez mais n’achetez pas, pas là, même si vous trouvez « ajouter au panier ». Les frais de port sont rédhibitoires, ajoutés aux taxes, mon livre vous reviendra à 20€. A se demander à quoi servait d’insister pour que son prix ne dépasse pas 15€…
Sur Amazon il est disponible en version Kindle. Sur le site de Cultura aussi. Mais ni vous ni moi ne lisons en numérique. Vous voulez un livre qui ait la tête d’un livre, déjà qu’à la naissance il était un peu plus rosé que prévu. Vous voulez tourner les pages, le lire au lit à la lumière de votre lampe de chevet, l’emmener avec vous pour les temps d’attente, en lire un extrait à votre ami, le sentir avec les doigts, les narines…
Laissez tomber Amazon alors. Ils indiquent en rupture de stock mais autorisent la commande. Vous ne serez débités qu’à réception, disent-ils. Le lecteur lambda qui est arrivé là, sûr qu’il se sauve en courant. Avant peut-être clique-t-il sur « neuf » via un vendeur externe mais cette déviation entraîne des frais de port de 2,99€. Mais vous n’êtes pas un lecteur lambda, vous êtes mon lecteur alpha, vous ne vous en tiendrez pas là. Vous me suivrez…
A la Fnac, vous le trouverez ! Il est là, vous n’aurez plus qu’à le commander. Vous ne le reconnaissez pas du premier coup d’œil. Normal, sa photo est vide, grise, anonyme. Il avance masqué, mais ça ne vous rebute pas, vous, ce qui vous intéresse, ce sont les mots, pas les images, vous êtes au-dessus du lot, attiré par le résumé, l’auteure, c’est vous mon vrai lecteur ! Vous serez récompensé et vous le recevrez rapidement sans frais de port, enfin 0,01€.
Ou alors et c’est la plus simple à la maison de la Presse de Saint Genis Pouilly, à partir du samedi 26 novembre, en pile sur une table, avec moi bien cachée derrière…